À la rencontre de Sébastien Horlait, directeur général d’Infra-Corp

Publié le 12 avril 2023
À la rencontre de Sébastien Horlait, directeur général d’Infra-Corp

Autour de Joël Péron et de Ralf Grass, 1er actionnaire du groupe, Sébastien Horlait fait partie des acteurs de la première heure d’Infra-Corp, dont il a accompagné le lancement en 2016. Depuis, la maison-mère de Prizz Télécom n’a cessé de se développer. Aujourd’hui, le groupe accélère encore son déploiement, étendant ses réseaux FTTO, FTTH et coaxiaux à travers toute la France. Rencontre avec le directeur général du groupe, à un moment clé de l’aventure Infra-Corp.

Comment a débuté l’aventure Infra-Corp il y a 7 ans ? 

Le groupe a été fondé par Joël Péron, après la vente de sa première société de télécommunications, Tutor, en 2016. Avec Ralf Grass, actuel président de Clean Energy Holding et 1er actionnaire d’Infra-Corp, ils ont créé la filiale Infra-Build, spécialisée dans le génie civil et la construction d’infrastructures, à l’écart des télécom. Puis, Infra-Corp a renforcé son expertise dans le domaine de la construction, en rachetant l’entreprise Marron TP. Mais les télécoms manquaient à Joël Péron, qui a donc décidé d’y revenir en créant Prizz Télécom fin 2021, avec le soutien d’un 2eme actionnaire, Quaero Capital. Aujourd’hui, nous sommes un opérateur d’infrastructures, spécialisé à la fois dans la construction et l’exploitation des réseaux, aussi bien en fibre optique qu’en coaxial. Et, en moins de 4 ans, le linéaire Infra-Corp a atteint plus de 15 000 kilomètres, en propre et en délégation de services publics, à destination des entreprises, des collectivités, mais aussi des particuliers.

Quelles sont les ambitions d’Infra-Corp aujourd’hui ?

Nous poursuivons notre stratégie d’expansion, débutée en 2021 avec le rachat du réseau Leonix à Paris, et la Délégation de Service Public de la plaque Sud du SIPPEREC. Dans ce domaine, nous avons beaucoup accéléré ces derniers mois, avec l’extension du réseau de Prizz Télécom et l’acquisition, en février dernier, du réseau Épari en région lyonnaise. Après l’Île-de-France et le Rhône, qui représentent près de 33 % du PIB français, d’autres villes du centre de la France s’apprêtent à rejoindre le périmètre d’intervention d’Infra-Corp. D’ici l’été 2023, nous intégrerons ainsi Blois, Châteauroux, Vendôme, Vierzon et Romorantin dans le cadre de l’appel d’offres du GIP* Recia (Région Centre Active). Puis, d’ici la fin d’année, ce sera au tour d’Orléans, de Tours, Bourges, ainsi que de Nevers, Moulins, Vichy, Clermont-Ferrand ou encore Saint-Etienne de venir étoffer notre réseau. 

Nous pouvons donc être fiers du chemin parcouru depuis un an. En quelques mois, nos réseaux ont gagné plus de 11 000 kilomètres. Et ce n’est pas fini, avec de nouveaux appels d’offres récemment remportés, qui seront annoncés prochainement. 

Vous êtes directeur général d’Infra-Corp depuis sa création. Avant ce poste, quel a été votre parcours ?  

J’ai débuté aux côtés de Joël Péron, en 2006, chez Tutor, après un passage au service exploitation d’Easynet. À l’époque, nous étions moins d’une dizaine ! J’y suis resté 10 ans, d’abord à l’exploitation puis au développement commercial. Quand Joël Péron m’a proposé le poste de directeur général d’Infra-Corp, j’ai tout naturellement accepté. Aujourd’hui, nous sommes plus de 300 collaborateurs au sein du groupe, dont de nombreux managers qui étaient déjà avec nous à l’époque de Tutor.  

Au-delà des défis techniques et commerciaux, Infra-Corp, c’est ainsi, avant tout, une belle aventure humaine, portée par les valeurs de confiance et de fidélité.  

 

*GIP : Groupement d’Intérêt Public